Our Secret World
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Our Secret World

Just Ilae and Lei
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

 

 Rapport n°5

Aller en bas 
AuteurMessage
Leira Malgorn
Admin
Leira Malgorn


Féminin Localisation : Lazarus
Messages : 39

Rapport n°5 Empty
MessageSujet: Rapport n°5   Rapport n°5 EmptyMar 9 Sep - 12:27



Rapport N°5

Grattant distraitement le fond de mon assiette du bout de ma fourchette, je ressassais pour la millième fois au moins les événements de ces deux derniers mois.

Après que la cité aie refaite surface, Weir avait envoyé une équipe au secours du Colonel et des Athosiens.
Sumner avait été tué. Sheppard avait accidentellement réveillé les Wraiths. Chacun d'entre eux.
Oh il avait réussit à sauver Teyla et les autres. Mais à quel prix.. La race alien la plus puissante de cette galaxie, celle-la même qui avait réussit à défaire les Anciens, était à notre recherche. Et n'aurait de repos avant de nous avoir tous exterminés.

Je frissonnais. Les Wraiths. J'avais été désignée pour diriger une des équipes d'exploration, et heureusement, nous n'étions jamais tombés sur eux. Enfin heureusement..
Je relevais la tête et posais mon regard sur deux des membres de mon équipe. Le premier était Clint, j'avais eu affaire à lui dès mon arrivée sur la cité. L'autre était un de ses amis de régiment. Et tout deux me pourrissaient la vie depuis deux mois.
Entre l'insubordination appliqué dont ils faisaient preuve, les remarques sexistes à tout va et le harcèlement moral et physique, je sentais que les portes de ma patience, pourtant blindées, étaient en train de lâcher.
J'avais fait un nombre incalculable de rapports au Major, en charge des militaire depuis la mort de Sumner, afin de prendre des sanctions envers leur comportement, mais visiblement, major-oreille-d'elfe avait d'autre chats à fouetter.

Clint sembla remarquer que je les observais, et je revêtis un masque impassible. Il donna un coup de coude à son voisin et lui dis quelque chose, suffisamment fort que je l'entende aussi :

- «Tu sais, à ce qu'on dit, les françaises...»

Il laissa sa phrase en suspens, attendant que son comparse comprenne là où il voulait en venir. Un éclat de compréhension illumina presque immédiatement son regard.

- «Ouais..les françaises.»

Ils avaient un sale sourire sur les lèvres, mais je tâchais de les ignorer. Focalisant mon attention sur mon assiette de purée, j'essayais de ne pas deviner sur quel stéréotype débile ils allaient encore partir. Je me forçais à ingurgiter une bouchée, mais mon estomac se contractais douloureusement. Ça durait depuis un moment, je dormais mal, avais rarement faim. Je savais que je ne pouvais pas continuer comme ça, mais je n'arrivais pas à me décider à en parler. Je me contentais d'endurer. Je contemplais avec une certaine admiration l'os de mon poignet qui saillait. J'étais encore loin de l'état de squelette, mais voir comme ça cette boule dépasser c'était ironiquement amusant.
Chase m'interpella.

- «Dis Leila -je me raidis à l'entente de mon prénom- c'est vrai ce qu'on raconte sur les françaises ?»

Je me contentais de soulever les sourcils, histoire de leur faire comprendre que je me fichais éperdument de ce qu'ils pouvaient dire.
Je reposais ma fourchette dans mon plateau et esquissais le geste de me lever. Clint m'attrapa par le poignet.

- «On dit que c'est toutes des chienasses en rut.»

Mon regard se fit de glace et je contractais tout mes muscles. C'en était presque douloureux, non, ça faisait physiquement mal de se retenir ainsi. De contenir toute sa colère et sa rage pour ne pas la laisser exploser. Je ne pouvais pas me permettre de leur exploser la gueule. J'allais avoir des problème, et ça n'en valait pas la peine.
J’appréhendais du regard Chase qui s'était levé pour se mettre à côté de moi.

- «Écoute espèce de connard, maintenant tu me lâche, où je te jure que je te fais bouffer ta queue et celle de ton copain.» menaçais-je dans ma langue natale.

Je n'étais pas encore stupide au point de vociférer des menaces claires et nettes, ça risquait de se retourner contre moi. Et quand je prenais ce ton, ils comprenaient que le jeu s'arrêtait là pour eux.
J'attendais qu'il me libère, mais il se contenta de resserrer sa prise.
Mon estomac se contracta au creux de mon ventre. Chase se mit à rire.

- «Ahaha écoute là mon pote, je crois qu'elle veut te sucer la queue !»

Ce gros con posa sa main sur mon épaule. Je plongeais mes yeux dans les siens, un sourire séducteur sur les lèvres.
Puis j'attrapais mon assiette et la lui explosais dans la figure. Le bruit qu'elle fit en s'éclatant en mille morceau aurait du me ramener sur terre, mais elle ne fit qu'amplifier ma rage.
J'attrapais Chase, encore un peu sonné, par le poignet et le fit se retourner, le projetant à terre. Je posais violemment mon pied sur sa colonne et tirais son bras en arrière.
Je crois que je l'aurais déboîte. Non c'est même sûr, je l'aurais fais. Mais Clint prit les devant et m'asséna un violant coup de poing en plein sur la pommette. Je lâchais prise en grognant, un peu sonnée. Je ne vis venir son second coup qu'au dernier moment. Je me baissais pour l'esquiver, mais pas assez rapidement. Il m'atteignis en plein dans l’arcade sourcilière, qui céda dans une gerbe de sang.
Mais j'étais trop en colère pour avoir mal. C'était lui, lui qui allait prendre cher, pour tout ce qu'il m'avait fait subir depuis tout ce temps. Cet enculé, ce fils de pute, ce..
Il tenta de m'asséner un autre coup. J'attrapais son poignet au vol.

- «Qui veut ta queue maintenant connard ?!» hurlais-je, la voix déformée par la haine.

Et de mon poing libre, je frappais de toute mes forces dans son coude retourné et tendu. Une vague de satisfaction déferla en moi lorsque je l'entendis craquer. Clint poussa un cri de douleur. Bien fait.
Je fis un pas vers lui, menaçante, lorsque je sentis un bras m'attraper sous la gorge. J'allais contre-attaquer, lorsque je réalisais que ce n'était pas Chase, mais un militaire Allemand.
La réalité me frappa aussi durement qu'un seau d'eau glacée. Merde. Merde, merde, merde, merde, merde.
Une boule m’emprisonna la gorge aussi sûrement que le bras qui y était plaqué. Je pris une grande inspiration plusieurs fois de suite.
Ils le méritaient. Tant pis pour ce qui m'arriverais, ils le méritaient. L’appréhension se mua immédiatement en assurance froide. Je regardais l'étendu de mon œuvre et en ressentis de la fierté. Un rictus me tordis les lèvres, et je me dégageais du militaire d'un coup sec.
Déjà, un attroupement se formait autour de nous. Je croisais les bras et pris un air menaçant. Bon combien de temps avant que Weir et Sheppard ne soient au courant..?
Une main se posa délicatement sur mon épaule. Déjà ?
Je me retournais et reconnu immédiatement Stone. Je ne l'avais pas vue depuis ce fameux verre. Elle avait dû crouler sur le travail, comme tout le monde ici. Je constatais avec un certain étonnement qu'elle était livide.
Elle fixait avec consternation mon arcade ouverte en deux et le sang qui en coulait à flot.

Fin du Rapport



Amène moi à l'infirmerie D:


Dernière édition par Leila Malgorn le Mar 7 Juil - 12:59, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
 
Rapport n°5
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Rapport n°6
» Rapport n°4
» Rapport n°2 : Exploration.
» Rapport n°3 : Athos.
» Rapport de mission P3X-141 - 1er

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Our Secret World :: Leila-
Sauter vers: